Article de magazine destiné aux éleveurs d'animaux à fourrure : « Comment gérer les menaces »

Animal Liberation Frontline : le troisième article sur l'industrie de la fourrure du mois de décembre.

Pendant des décennies, un magazine appelé « Fur rancher » a été l'unique publication écrite spécialement pour les éleveurs. Quand la publication a cessé en 2003, la Commission américaine de la fourrure a lancé le courrier des élevages d'animaux à fourrure, qui est toujours publié aujourd'hui. Ce courrier a une circulation très limitée, et est distribué seulement aux 400 membres de la Commission.

L'Animal Liberation Frontline a obtenu des douzaines d'exemplaires du courrier, et j'en posterai une sélection durant le mois à venir.

Dans ce courrier, beaucoup de place est accordée au mouvement des droits des animaux : articles fêtant les arrestations d'activistes, conseils de sécurités, et promotion des lois anti-ALF. La plupart du contenu est risible, notamment cet exemple d'article sur la « gestion de menaces. »

Une chose devrait ressortir clairement de tout ce que j'ai posté sur l'industrie de la fourrure : Les éleveurs sont complètement, désespérément à la ramasse.

(Cet article parle entre autres de gérer des « SMS menaçants »)

Cet article est moins révélateur que comique. Savourez ce coup d'oeil sur la façon dont les éleveurs parlent de l'ALF quand ils pensent le faire en privé.

Je publie ici le document original posté par Peter Young. Je ne traduis pas tout mais un échantillon : les fameux conseils sur les « SMS de menace »)

SMS :

Si vous recevez des textos menaçants sur votre portable, la même règle simple que pour les e-mails s'applique : ne répondez pas, et n'effacez pas (du moins, pas pour le moment), et envoyez une copie à la Commission américaine de la fourrure.

Si vous prenez la menace au sérieux, contactez les autorités, au moins pour qu'ils enregistrent le message. Votre opérateur de téléphone devrait aussi en avoir une copie mais ne la fournira qu'en situation de poursuites judiciaires.

*

Enfin, signalez à la Commission toutes les menaces reçues, et les résultats de chaque enquête, de façon à ce que nous puissions l'inclure dans notre programme de surveillance du voisinage. Nous vous prions aussi de nous transmettre les contacts des agents avec lesquels vous travaillez, demandez leur également d'inclure le numéro de téléphone de la Commission dans leur liste d'envois pour les rapports.